Environnement

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Eau

Eau potable

Quelles sont mes responsabilités en lien avec l’eau potable ?

La Municipalité vous invite à vous informer sur les responsabilités d’un propriétaire lorsqu’il s’agit de fournir de l’eau potable à sa famille et à ses visiteurs.

Veuillez cliquer ici pour connaître les recommandations du ministère de l’Environnement du Québec.

Comment effectuer une analyse d’eau ?

Que votre approvisionnement d’eau provienne d’un puits de surface, d’une pointe dans le sable ou d’un puits artésien, il est de votre responsabilité de faire tester votre eau potable à savoir si elle est contaminée de bactéries coliformes ou autres.

En partenariat avec le laboratoire Micro B, la Municipalité met à votre disposition les bouteilles stériles prévues pour faire l’échantillonnage vous-même.

Veuillez nous appeler avant de vous présenter à l’hôtel de ville afin de vous renseigner sur la disponibilité de bouteilles stériles et sur les frais applicables. Les instructions vous seront remises en personne lors de la cueillette des bouteilles. (Prenez note toutefois que ce service a été interrompu de façon temporaire jusqu’à nouvel ordre en raison de la présente situation pandémique.)

Il sera de votre responsabilité de transmettre votre échantillon au laboratoire Micro B à l’adresse ci-dessous :

Laboratoire Micro B

67, boul. Saint-Raymond

Gatineau (Québec)

J8Y 1S3

Il est aussi possible d’effectuer un test de base pour E. coli et les coliformes totaux au laboratoire de la Ville de Gatineau. Pour réaliser ce test, il est préférable de contacter directement le laboratoire afin que ce dernier puisse vous transmettre les détails de la démarche à suivre dont, entre autres, le lieu de la récupération des bouteilles d’échantillons stériles.

Service d’analyse de la qualité de l’eau de l’Usine d’épuration des eaux usées (secteur de Gatineau)

858A, rue Notre-Dame

Gatineau (Québec)

Service d’analyse : 819 663-7345

Cliquez ici pour consulter le site Internet de la Ville de Gatineau

Calculer la quantité d’eau de Javel pour laver un puits

Gestion des cours d’eau par la MRC des Collines-de-l’Outaouais

La gestion du libre écoulement des eaux est assurée par la MRC des Collines-de-l’Outaouais. Pour signaler un problème (obstruction, ponceaux, barrage à castors, etc.), veuillez contacter la MRC directement au :

Téléphone : (819) 827-0516

Sans frais 1-800-387-4146

Nous vous invitons également à consulter le guide pratique et le règlement 152-10 relatif au libre écoulement des eaux et des cours d’eau de la MRC des Collines-de-l’Outaouais en cliquant ici.

Prélèvement des eaux

Tout forage de puits doit se conformer au Règlement sur le prélèvement des eaux et de leur protection (Q-2, r.35.2). Les propriétaires doivent obligatoirement obtenir un permis municipal pour faire l’implantation, la modification, le remplacement ou le scellement d’un puits.

La Loi provinciale exige qu’un rapport de forage soit produit par un puisatier et transmis à la Municipalité. Ce rapport doit inclure les informations telles que l’utilisation, la profondeur, le débit estimé, le type de sol ainsi que l’indication si le puits est scellé (espace annulaire composé d’un mélange de ciment-bentonite, etc.).

Règlementation provinciale

Cliquez ici pour connaître le Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection.

Milieux humides

Qu’est-ce qu’un milieu humide ?

Les milieux humides sont des sites saturés d’eau ou inondés durant une période suffisamment longue pour influencer les composantes du sol et de la végétation. La végétation présente se compose de plantes hydrophiles ou de plantes qui tolèrent les inondations périodiques. Au Québec, les milieux humides occupent plus ou moins 10% de l’ensemble du territoire québécois.

L’importance des milieux humides

Même si ces milieux sont souvent réputés inutiles ou sans valeur, ils sont pourtant des écosystèmes exceptionnels et forts productifs. Ils font partie intégrante du cycle de l’eau. Maintenant protégés, ils ont des rôles très importants :

  • Ils se caractérisent par une forte productivité biologique ;
  • Ils supportent des habitats pour la faune et la flore, tant terrestres qu’aquatiques ;
  • Ils procurent une source de nourriture à un large éventail d’espèces ;
  • Ils alimentent en eau la nappe phréatique;
  • Ils réduisent des émissions de gaz à effet de serre;
  • Ils servent à la filtration des polluants et des sédiments en suspension dans l’eau;
  • Ils jouent le rôle de régulateurs naturels en retenant les surplus d’eau, diminuant ainsi les risques d’inondation et d’érosion des rives;
  • Ils agissent comme une protection naturelle en tant que zone tampon;

Les types de milieux humides

  • L’étang
  • Le marais
  • Le marécage
  • La tourbière
  • Bog (tourbière ombrotrophe)
  • Fen (tourbière minérotrophe)

Pour en connaître davantage sur les milieux humides au Québec, nous vous invitons à consulter la page du site Internet du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques en cliquant ici.

N.B. : À la suite d’une analyse d’un biologiste, un arpenteur-géomètre sera en mesure d’identifier où se situent les milieux humides de votre propriété.

Règlementation provinciale

Cliquez ici pour connaître le projet de loi no 132 – Loi concernant la conservation des milieux humides et hydrique.

Bande riveraine

Qu’est-ce qu’une bande riveraine ?

D’une largeur minimale de 10 à 15 mètres entre le milieu aquatique et le milieu terrestre, la bande riveraine est essentielle pour protéger les habitats et la faune aquatique et terrestre. On identifie cette bande à partir de la ligne des hautes eaux. Votre arpenteur-géomètre sera en mesure d’identifier la pente et la distance de la ligne des hautes eaux afin de déterminer la profondeur de la bande de protection riveraine.

Source de l’image

N.B.: Toute intervention dans la bande riveraine est prohibée sans la permission écrite de la Municipalité.  Veuillez-vous informer auprès du bureau d’urbanisme pour plus de détails.

Règlementation provinciale

Cliquez ici pour consulter la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (Q-2, r. 35)

Faune et flore

Tiques et maladie du Lyme

Certaines tiques peuvent transmettre des maladies, notamment la maladie du Lyme. Elle se transmet par la piqûre d’une tique porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi.

Une douzaine d’espèces de tiques sont présentes au Québec. La seule espèce qui peut transmettre la maladie de Lyme au Québec et dans le nord-est de l’Amérique du Nord est la tique Ixodes scapularis, aussi appelée « tique du chevreuil » ou « tique à pattes noires ».

Quand consulter ?

Si, après avoir été exposé à des tiques, vous présentez une rougeur, vous pouvez en dessiner les contours avec un crayon et prendre une photo. Cela vous permettra de vérifier si la rougeur s’étend.

Appelez Info-Santé 811 ou consultez un médecin si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

  • La rougeur est de 5 cm de diamètre ou plus ;
  • La rougeur persiste depuis plus de 48 heures ;
  • Vous croyez présenter un ou plusieurs autres symptômes de la maladie de Lyme dans les jours, les semaines ou les mois suivants la pratique d’une activité extérieure pouvant vous exposer aux tiques.

Si vous avez noté une piqûre, fournissez les renseignements que vous avez notés concernant la piqûre :

  • La partie du corps qui a été piquée ;
  • La date et le lieu où vous étiez lorsque vous avez été piqué.

Si vous consultez un médecin, apportez, si possible, la tique dans un contenant hermétique comme un contenant à pilules.

Pour vous protéger des piqûres de tiques pendant vos activités extérieures

  • Marchez de préférence dans les sentiers et évitez les herbes hautes ;
  • Utilisez un chasse-moustiques à base de DEET ou d’icaridine sur les parties exposées de votre corps, en évitant le visage ;
  • Portez des vêtements longs, de couleur claire, un chapeau et des souliers fermés ;
  • Entrez le bas de votre pantalon dans vos chaussettes et votre chandail dans votre pantalon.

Nous vous invitons à consulter la page du site Internet de Santé Québec en lien avec les tiques et la maladie de Lyme en cliquant ici.

Source

Habitats fauniques protégés légalement

Puisqu’ils constituent des milieux essentiels pour la faune, plusieurs habitats fauniques du Québec bénéficient d’une protection légale. Dans ceux-ci, toute activité qui pourrait modifier un élément nécessaire aux besoins des espèces visées par cet habitat est interdite.

Pour bénéficier de cette protection légale, les habitats fauniques doivent être situés sur les terres du domaine de l’État. Leurs limites légales doivent être cartographiées et faire l’objet d’un avis à la Gazette officielle du Québec.

Travaux dans le littoral

Une demande d’autorisation doit être faite auprès du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour réaliser une activité susceptible de modifier un habitat faunique protégé légalement. La demande est ensuite analysée et peut être autorisée sous réserve de conditions afin de réduire les impacts sur l’habitat.

Comment faire une demande d’autorisation pour une activité dans un habitat faunique au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ?

Pour présenter une demande d’autorisation, vous devez, dans un premier temps compléter, le formulaire qui s’applique à votre situation. En consultant le site Internet du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, vous trouverez plusieurs informations utiles pour faire votre demande (formulaire, tarification, etc.).

Pour toutes questions relativement à l’utilisation des formulaires, vous êtes invités à vous adresser au Bureau de la gestion de la faune de l’Outaouais :

Direction de la gestion de la faune de l’Outaouais

16, impasse de la Gare-Talon, RC 100

Gatineau (Québec) J8T 0B1

Téléphone : 819 246-4827

Télécopieur : 819 246-5049

Dans un deuxième temps, vous devez transmettre cette autorisation obtenue du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, à la Municipalité dans le cadre d’une demande de permis au Service de l’urbanisme de la Municipalité de Pontiac pour effectuer une demande de permis pour travaux dans le littoral.

Source : Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Les espèces envahissantes au Québec (EEE)

Saviez-vous que plusieurs espèces venues d’ailleurs dans le monde ont réussi à s’établir au Québec et sont source de multiples impacts, souvent néfastes, sur notre biodiversité, notre économie, notre santé et nos emplois? Ces espèces sont nommées « espèces exotiques envahissantes ».

Qu’est-ce qu’une espèce exotique envahissante (EEE) ?

Une EEE est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus ou bactérie) introduit hors de son aire de répartition naturelle, et dont l’établissement ou la propagation constitue une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. Au Québec, les EEE ont été classifiées en trois catégories :

  • Préoccupantes et présentes au Québec ;
  • Préoccupantes, mais à l’extérieur du Québec ;
  • Peu préoccupantes et présentes au Québec.

Les EEE fauniques comprennent des espèces terrestres, comme la coccinelle asiatique, l’agrile du frêne ou l’étourneau sansonnet, et des espèces aquatiques comme la moule zébrée et le gobie à tache noire par exemple. Les EEE fauniques incluent également les organismes pathogènes qui s’attaquent à la faune, tel que le virus de la rage du raton laveur. Toutes ces espèces sont des EEE présentes au Québec.

Impacts des EEE

Écologiques :

  • Dégradation des écosystèmes ;
  • Modification de la structure et de la composition des communautés (prédation ou compétition avec les espèces indigènes) ;
  • Perte des fonctions des écosystèmes bénéfiques aux humains (services écologiques).
  • Économiques :
  • Coûts associés aux dommages et au contrôle des EEE ;
  • Dans le monde : 5 % du PIB ;
  • Au Canada : 7,5 milliards de dollars ;
  • Dans la région des Grands Lacs : 200 millions de dollars américains par année, uniquement pour les EEE aquatiques.
  • Sociaux :
  • Compromet les emplois liés à l’exploitation d’espèces indigènes;
  • Menace à la santé des humains ou aux espèces animales sauvages ou domestiques.

Pour en connaître davantage au sujet des espèces envahissantes au Québec, nous vous invitons à consulter le site Internet du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs en cliquant ici.

Source

Sol

Radon

Qu’est-ce que le radon ?

Le radon est un gaz radioactif qui se produit naturellement lorsque l’uranium du sol et de la roche se fragmente. Il est invisible, inodore et sans goût. Lorsque le radon est émis du sol dans l’air extérieur, il est dilué et ne représente pas un danger. Toutefois, dans des espaces clos comme les maisons, il peut s’accumuler à des concentrations dangereuses. Des niveaux élevés de radon peuvent constituer un risque pour votre santé et celle de votre famille.

Comment puis-je soumettre ma maison à un test de radon ?

Il existe deux façons de mesurer la concentration de radon dans une maison :

  1. Se procurer une trousse de mesure du radon à faire soi-même. Si vous choisissez cette option vous devez prendre le soin de suivre attentivement les instructions ;

  1. Faire appel à un professionnel de la mesure du radon. Si vous choisissez cette option, assurez-vous que ce professionnel soit certifié et qu’il effectuera une mesure à long terme durant une période d’au moins trois mois.

Pour plus d’information au sujet du radon, nous vous invitons à consulter le site Internet de Santé Canada en cliquant ici.

Source

Répertoire des lots contaminés du Québec

Le Répertoire des terrains contaminés fournit certains renseignements sur les dossiers de terrains contaminés portés à l’attention du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Il comprend également de l’information sur les terrains qui sont maintenant réhabilités.

IMPORTANT : Le nom d’aucun terrain n’est retiré du répertoire, même après sa réhabilitation.

Nous vous invitons également à consulter le Répertoire des terrains contaminés en cliquant ici.

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